Traite de personnes
Si vous, ou une connaissance, êtes prise dans la traite de personnes, et souhaitez en sortir, n’hésitez pas à nous appeler. Nous pouvons vous aider.
Composez le 1-800-292-1168 où que vous soyez au Canada, ou envoyez un courriel à humantrafficking@ottawapolice.ca
Nos ressources et partenaires:
- A New Day
- CORATH
- Minwaashin Lodge
- Ontario Native Women’s Association Trauma Informed Care Program
- Ottawa Therapy Dogs Inc.
- Programme d'aide aux victimes et aux témoins
- Programme Deborah’s Gate
- Services aux victimes d'Ottawa
- Services pour femmes immigrantes d’Ottawa
- Société de l’aide à l’enfance
- Tunasuvvingat Inuit
- Unité d'aide aux victimes en situation d'urgence
- Voice Found
- Windrose
- Youturn - Services d'appui à la jeunesse
À propos de la traite de personnes |
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Si le résident moyen songe à la traite de personnes, c’est généralement en lien avec l’immigration clandestine et le trafic de personnes à travers les frontières internationales. Mais la traite de personnes compte plusieurs types de sévices, dont le commerce du sexe, le travail forcé, la servitude domestique et même le prélèvement d’organes. Les types de traite de personnes
Définitions proposées par Blue Campaign (États-Unis) Ce qu’ont en commun tous ces types de traite, c’est une victime ou survivante ; une personne mise en péril et forcée à faire un travail qu’elle ne ferait pas en d’autres circonstances. Il s’agit d’un cycle de maltraitance, au sein duquel la victime est souvent manipulée psychologiquement, puis exploitée. Et la traite du sexe est bien différente du commerce du sexe; dans le cas de la traite, la victime est complètement contrôlée, une version moderne de l’esclavage. |
Signes et symptômes
Vous pouvez apprendre à reconnaître les signes de la traite de personnes chez vos proches ou vos connaissances afin de les aider à s’en tirer.
Signes de la traite de personnes |
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Symptômes liés au comportement |
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Communiquez avec nous
1-800-292-1168
HumanTrafficking@ottawapolice.ca
613-236-1222, poste 5005
L’Unité de lutte contre la traite de personnes du Service de police d’Ottawa |
L’Unité de lutte contre la traite de personnes (ULTP) du Service de police d’Ottawa (SPO) s’est alliée à plusieurs organismes de service à travers la ville, tels que des hôtels et des groupes de divertissement, pour s’adresser aux victimes et survivantes et leur proposer les appuis nécessaires pour s’en sortir. Des agents de l’Unité proposent une formation au personnel hospitalier, aux autorités policières, aux organismes communautaires, aux conseils scolaires, et aux préposés à la réception pour les aider à identifier les victimes de la traite du sexe qui se présenteraient dans leur établissement. L’ULTP appartient également au Comité de première ligne de lutte contre la traite des personnes à Ottawa, où l’on retrouve aussi les Services aux victimes d'Ottawa, l’Unité d’aide aux victimes en situation d’urgence du SPO, et autres organismes de première ligne s’affairant à fournir des stratégies de sortie aux prisonnières du cycle de la violence de la traite de personnes. En outre, le SPO entretient des rapports avec des organismes de services d’appui à l’échelle municipale qui peuvent prêter main-forte à celles souhaitant s’en sortir. Si Ottawa connaît de temps à autre des cas de travail forcé ou de servitude domestique, la plupart des cas de traite de personnes locaux gravitent autour du commerce du sexe. Selon les agents de l’ULTP du SPO, on retrouve en tout temps au moins une travailleuse du sexe dans chacun des hôtels de la ville. La plupart de ces victimes sont susceptibles d’être des fugueuses, âgées entre 12 et 25 ans, disposant de peu ou d’aucun soutien d’amis ou de leur famille. Elles sont souvent contrôlées par la voie de leurs dépendances et attirées par de fausses promesses de sécurité et d’accès aux substances convoitées. La plupart des victimes de la traite du sexe sont manipulées et conditionnées pour en venir à croire que leur exploiteur est digne de confiance et non quelqu’un qui profite d’elles; d’autres sont contrôlées par la peur et la brutalité. Alors qu’une travailleuse du sexe peut conserver tout l’argent qu’elle rapporte, la victime de la traite du sexe ne reçoit aucun argent. Cela permet au trafiquant de contrôler plus facilement les activités de sa victime et d’assurer sa dépendance. Entre 2019 et 2021, l’ULTP intervint dans le cadre de 98 affaires jugées comme étant liées à la traite des personnes, portant 349 accusations. Mais surtout, l’Unité de lutte contre la traite de personnes a apporté son soutien à 88 femmes qui se sont courageusement manifestées afin de s'en sortir. Le soutien apporté se présente sous diverses formes. Le travail de l’Unité de lutte contre la traite de personnes n'est pas axé sur les statistiques. Ce qui signifie que l'ULTP soutient et épaule d'innombrables travailleuses du sexe ou survivantes qui ne souhaitent pas intenter des poursuites judiciaires. Le soutien apporté est personnalisé et adapté à leurs besoins et leurs souhaits particuliers. Ce travail est en partie assuré par des membres de l'ULTP, mais principalement par un spécialiste de l'aide aux victimes intégré à l'Unité et qui œuvre inlassablement auprès des travailleuses du sexe pour faciliter leur mise en relation avec diverses ressources et partenaires communautaires. La démarche de l'ULTP est axée sur la victime. La sûreté, la sécurité et le bien-être des victimes et survivantes de la traite de personnes nous tient à cœur, que celles-ci acceptent de recourir au système de justice pénale ou non. Les membres de l'ULTP s'efforcent de traiter tous et chacun avec compassion, dignité et respect, tout en veillant à minimiser la retraumatisation en jouant un rôle actif pour mettre les clients en liaison avec des services de soutien communautaire, à l'interne et à l'externe, en fonction de leurs besoins et préférences. L'Unité a contribué à plusieurs initiatives conjointes fort médiatisées, tant sur la scène nationale qu'internationale. Les victimes de ce type de criminalité sont souvent baladées d’une ville à l’autre au long du couloir Montréal-Toronto, dans le Nord et à travers diverses provinces et territoires, selon l'offre et la demande, et parfois même outre-frontière jusqu'aux États-Unis. L'ULTP œuvre en étroite collaboration avec les services policiers provinciaux et municipaux et a tissé de très bonnes relations de travail avec la Police de Gatineau et l’Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme de la province de Québec. Si vous, ou quelqu’un que vous connaissez, êtes prise au sein du cercle vicieux de la traite de personnes, et vous souhaitez en sortir, n’hésitez pas à nous appeler. Nous pouvons vous aider. |